Bande originale recommandée
- 9 FÉVR. 2024
- 17 morceaux
- Kaya · 1978
- Ultimate Reggae · 2008
- Burnin' (2013 Remaster) · 1973
- Kaya · 1978
- Burnin' (2013 Remaster) · 1973
- Live! (Bonus Track Version) · 1975
- Kaya · 1978
- Burnin' (2013 Remaster) · 1973
- Kaya · 1978
- Kaya · 1978
Albums indispensables
- Entre janvier et avril 1977, l’ambassadeur du reggae enregistre une vingtaine de titres à Londres. Tandis que la moitié la plus expérimentale se retrouve sur son album culte Exodus, l’autre moitié, plus proche du son roots traditionnel, constitue Kaya. Ses mélodies solaires et ses paroles apaisantes annoncent le rôle œcuménique que remplit Bob Marley à son retour en Jamaïque, réunissant les deux principaux opposants politiques de l’époque sur la scène du One Love Peace Concert.
Albums
Playlists de l’artiste
- 40 ans après sa mort, l‘icône reggae continue de briller.
- Si Bob Marley était l'engagement incarné, ses chansons parlaient aussi de sentiments.
- Preuve de plus de son empreinte sur la planète musicale, les reprises de Bob Marley foisonnent !
- L'icône absolue du reggae a laissé un héritage hors du commun à ses successeurs.
- Bob Marley, le chantre du reggae devenu artiste universel, fut aussi abondamment samplé.
Albums live
Compilations
Apparaît sur
- Various Artists
À propos de : Bob Marley
Première star mondiale issue du tiers-monde, Bob Marley a popularisé le reggae jamaïcain grâce à ses chansons mélodieuses qui portaient la voix des peuples opprimés. Né Robert Nesta Marley le 6 février 1945 à Nine Miles (Jamaïque), Bob Marley a rencontré un succès international au travers d’albums indémodables, enregistrés avec son groupe The Wailers. Burnin’ (1973), Rastaman Vibration (1976), Exodus (1977), Survival (1979) et Uprising (1980) notamment, donneront ses lettres de noblesse au reggae jamaïcain, proche dérivé du rhythm & blues et de la soul américaine. Du reggae roots des débuts (dans les années 1960) à l’ajout de synthétiseurs par le producteur Chris Blackwell sur Catch A Fire en 1972, Marley va populariser la fameuse pulsation à contretemps du reggae, ses basses profondes et ses riffs de guitares scintillants, enrobés de superbes harmonies vocales issues du gospel. Le rastaman à la voix plaintive est un vrai songwriter et ses chansons, à la structure classique couplet-refrain, sont devenues des tubes intemporels (« I Shot the Sheriff », « One Love » ou « No Woman, No Cry »). Depuis sa mort prématurée en 1981, Bob Marley a fait l’objet d’un véritable culte, son image de pacifiste souriant et fumeur de joints nous faisant oublier à quel point c’était un homme en colère, et combien sa musique était militante. Ses chansons traitaient du colonialisme (« Small Axe »), de la pauvreté (« Them Belly Full [But We Hungry] »), de la nécessité d’accéder au pouvoir politique (« Get Up, Stand Up ») et du défi de l’exercer (« Burnin’ and Lootin ») avec une droiture mêlée de frustration qui a fait de lui une figure de proue du punk rock autant que du reggae. Organisateur d’un concert contesté de réconciliation nationale en décembre 1976, Smile Jamaïca, Marley était peut-être ambivalent à l’égard des politiques (il a dit un jour que c’était à peu près la même chose que l’église — une façon de maintenir les gens dans l’ignorance), non pas pour leur potentiel inexploité, mais parce qu’il voyait que le système politique était corrompu par la tyrannie et la cupidité des gens au pouvoir. Et si sa musique était douce et dansante, c’est parce que, comme l’a expliqué une fois sa biographe Vivien Goldman, il savait que s’il vous accrochait avec une mélodie, vous seriez obligé d’écouter ce qu’il avait à dire.
- VILLE DE NAISSANCE
- Nine Mile, Saint Ann Parish, Jamaica
- NAISSANCE
- 6 février 1945
- GENRE
- Reggae